Tandis que notre troisième assemblée générale ordinaire se tenait mercredi 2 novembre 2022, quinze jours plus tard, deux des membres encore actifs de l’association proposaient aux étudiants de Master 2 de l’ENSA Paris La Villette une réunion d’information mercredi 16 novembre à 19h en amphi 11 pour répondre aux questions des éventuels intéressés par le projet d’atelier A-Cube.

L’année étant bien entamée, évidemment il ne serait pas question de faire, comme la première génération, un PFE annualisé, mais quelques uns des étudiants venus se renseigner ce soir-là ont des projets de PFE dont le caractère opérationnel et les valeurs éthiques, sociales, politiques et écologiques cadreraient parfaitement avec celles de notre atelier de projet dont l’expérimentation ne consiste pas qu’en sa dimension pédagogique, mais aussi en des approches opérationnelles qui se veulent militantes.
Pour rappel les conditions minimales requises pour faire son PFE en mode A-Cube c’est tout d’abord d’avoir un projet opérationnel ou de vouloir en traiter un (reste quelques semaines pour en trouver un), ensuite de travailler en groupe afin de démultiplier la mutualisation des transmissions de savoirs et de compétence de manière horizontale (un groupe ça commence à deux), et enfin de trouver un enseignant « hébergeur » : en gros, un enseignant qui dirige un groupe de PFE mais qui accepte les modalités pédagogiques de A-Cube.
Les anciens d’A-Cube soutiennent les nouveaux

Cette année, maintenant qu’il y a plus d’une génération de membres de A-Cube qui sont diplômés et donc dégagés des enjeux académiques, quelques uns d’entre eux encore actifs proposent de mettre en œuvre ce qu’ils avaient imaginé dès le départ : que les anciens travaillent en soutien administratif pour les nouveaux, ceux qui sont en PFE en mode A-Cube, en les déchargeant de toutes ces tâches qui peuvent peser lourdement.
Par ailleurs un des groupes de travail opérationnel de la deuxième génération ayant réussi à établir entre leur maîtrise d’ouvrage, l’école et l’association, une convention qui permette le remboursement de leurs frais de terrain, et l’association s’étant dotée à cet effet d’un compte en banque, faire du terrain ne devrait plus être une charge matérielle et économique pour les générations futures.
De nombreux enseignants soutiennent A-Cube
Enfin l’atelier A-Cube ce sont cinq enseignants responsables de groupes de projet en Master qui ont déjà hébergé des GTO A-Cube, et plus d’une quinzaine d’enseignants qui sont intervenus ponctuellement pour donner des ateliers sur des sujets, des outils méthodologiques, etc., et qui soutiennent ce projet pédagogique a l’initiative des étudiants.
Finalement, ces trois facteurs facilitateurs devraient laisser la possibilité à cette nouvelle génération A-Cube de se dédier exclusivement au projet dans sa dimension opérationnelle et par un apprentissage horizontal et en autonomie, aspects qui sont déjà prenants, comparativement à un atelier de PFE dit « classique », même quand celui-ci porte sur un sujet existant.
La liberté du projet en mode A-Cube a un prix
En effet, le projet en mode A-Cube, c’est négocier une commande avec une maîtrise d’ouvrage identifiée, sur un terrain réel, avec toutes les contraintes techniques, légales, réglementaires, constructives que cela implique, c’est définir seul son sujet de PFE, c’est choisir sa propre démarche de projet,… c’est prendre en charge tout ce dont l’enseignant habituellement nous décharge en nous imposant un sujet, un terrain, et parfois même une démarche selon sa doctrine.
Faire un atelier de projet ou de PFE en mode A-Cube, c’est plus d’autonomie, de liberté, mais aussi plus de responsabilités.
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